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Description :
La houe de cantonnier (ou pioche, lorsqu'elle est montée sur un plus petit manche), est un modèle qui était très répandu en France, pour tous les travaux d'entretien des parcs et des voiries. C'est l'un des plus lourds, mais aussi l'un des plus polyvalents de la boutique.
Au niveau de sa forme, c'est notre seule houe qui dispose d'un pic, très utile pour excaver des pierres, extirper des racines ou encore casser la croûte d'un sol très dur et argileux. Ce qui rend ce modèle particulièrement intéressant pour les personnes qui ont un terrain très difficile ou qui ont besoin d'un modèle très robuste pour défricher.
Sa partie "carrée" est légèrement bombée, ce qui permet de déplacer plus facilement la terre quand on effectue un terrassement, un trou ou un labour de type double-bêchage. Son tranchant de 11cm a une excellente pénétration grâce au poids de l'outil, même dans un chevelu de prairie sauvage.
Cette houe peut être fatigante pour les petits gabarits, pour les personnes qui souhaitent tout de même essayer : prenez le temps de laisser travailler le poids de l'outil.
Toutes nos houes sont de qualité professionnelle, faîtes pour un usage intensif de jardinage sérieux et offrir une alternative solide aux outils de jardin de "loisir".
Cette houe est forgée à chaud d'une seule pièce (incassable car sans soudures) en Italie par Rinaldi.
Pour l'entretien de votre outil nous vous conseillons notre lime vallorbe.
Travailler avec la houe n'est ni bécher ni labourer. On parle parfois de pseudo-labour en agronomie, mais en se référent souvent à des méthodes liées aux machines. La houe ouvre la surface du sol, l'aère et mélange la matière organique en mottes brisées. C'est aussi un outil remarquablement polyvalent, qui permet de :
Ce seul outil peut nous accompagner dans la plupart des travaux de culture de la terre. Bien que le travail du sol soit rejeté en permaculture car celui-ci perturbe les organismes qui y vivent, la houe peut-être utilisée intelligemment pour supprimer la dépendance aux bâches et aux motoculteurs, qui restent souvent utilisés pour préparer ou défricher une nouvelle zone de culture. Après avoir défriché ou converti une zone de culture à la houe, celle-ci doit être soignée et couverte pour nourrir le sol et éviter la repousse des plantes sauvages.
Le paillage peut être produit grâce à la faux, qui permet d'avoir un paillis "à la demande", non traité, sans graines et à la hauteur qu'on souhaite.
La houe et la faux représentent deux outils essentiels pour l'agriculture autonome à petite échelle. La houe prépare le sol, la faux le nourri en prélevant le foin alentour.
Pour coincer le manche dans l'œil d'un outil : placer le fer sur son manche, tenir le fer d'une main et frapper le haut du manche avec un maillet en bois de l'autre. Les impacts doivent être nets et bien droits, sinon on risque d'éclater le haut du manche.
Pour un emmanchement plus sécurisé, et une meilleure compression : coincer le fer emmanché dans un étau, maintenir d'une main une pièce martyre en bois bien à plat sur le haut du manche. Frapper la pièce martyre avec un marteau/maillet/bout de bois.
La houe est l'un des outils les plus anciens et universels de l'histoire de l'humanité. Aujourd'hui traitée de binette, la houe a été et reste la base de l'agriculture vivrière, des Égyptiens jusqu'aux Amérindiens et encore aujourd'hui dans toutes les régions du monde où l'on a besoin de cultiver la terre là où les machines sont trop coûteuses et où la traction animale n'est pas envisageable.
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